DEADWOOD II LP

- EXTRAITS PRESSE :

“Rarement on aura entendu pareille juxtaposition de genres que tout éloigne sans que rien ne soit galvaudé. Dans ce nouvel opus de Deadwood, il y a d’abord ce blues des plus rugueux où Tom Waits n’est jamais loin (“Bed Time Story”), quelques échappées du côté des Cramps ou d’un Suicide survitaminé (“Run Baby Run”) – on pense aussi aux Kills dans ce jeu de question/réponse.
L’univers inquiétant déployé par ce duo est brillamment servi par une production démente. On nous raconterait presque les chroniques d’une ville fantôme livrée aux maisons closes, aux voleurs de poules et autres parties de five-card draw. Ce décor de western façon 2018 se noie dans un fracas métallique et ressurgit toujours triomphant. Deux mondes qui s’entrechoquent et dont il ne reste que la sève, le blues.” Rolling Stone - https://www.rollingstone.fr/deadwood-blues-chronicles/

”Pour beaucoup de monde Deadwood reste cette ville de l’Ouest Américain, qui, placée un temps hors la juridiction d’état, s’offrit une genèse agitée, inspirant livre et série TV. Aujourd’hui, c’est aussi un duo fille/garçon pratiquant une sorte de transe-rock électro volontiers tournée vers le spectaculaire et l’hypnose survoltée. Ce que confirme d’entrée, My Brain, et mieux encore, le trépidant Run Baby Run. Toutefois, soucieux de ne pas toujours saloper le même trottoir, Deadwood s’abandonne aussi à des plages plus atmosphériques, où le loop vire gothique, à l’instar du très hanté Bed Time Story. Lui a la voix caverneuse du nicotiné, elle le timbre expansif d’une Castafiore bruitiste, tous deux s’alimentant goulûment au jazz, au blues et à la colère noire, façon The Freaks qui sonne un peu comme du Suicide dégommé par Bob Log III. Ajoutons que Liquor Jack pourrait faire bonne figure chez James Leg et que The Owl voit fugitivement se croiser Kraut-rock et New Orleans. Vous dire la variété du kaléidoscope ! Ici, Deadwood redevient sauvage ! (A.F.) – Abus Dangereux